2007-2008 : la création et les objectifs de l'association
1 - Origine de Soleil d'Haïti - Les membres fondateurs
A la suite de deux séjours de quatre mois en Haïti, en 2006 et 2007, au profit de différentes associations (Enfants Soleil, Missionnaires de la Charité ...) pour lesquelles elle avait assuré diverses missions, Marie-Hélène Lestrohan crée Soleil d’Haïti à Lorient, en Septembre 2007, avec Eliane Balut, Maud David, Danielle Le Strat et Laurence Struillou.
Lors d’une visite à Cité Soleil, l’un des nombreux bidonvilles de Port-au-Prince, en octobre 2007, elle rencontre les élèves d’une
petite école, Foi d’Abraham. Celle-ci a été fondée en 2004 par un instituteur du bidonville avec une équipe de 5 instituteurs haïtiens, tous bénévoles, et compte alors 80 élèves, en primaire et maternelle.
1 - Origine de Soleil d'Haïti - Les membres fondateurs
A la suite de deux séjours de quatre mois en Haïti, en 2006 et 2007, au profit de différentes associations (Enfants Soleil, Missionnaires de la Charité ...) pour lesquelles elle avait assuré diverses missions, Marie-Hélène Lestrohan crée Soleil d’Haïti à Lorient, en Septembre 2007, avec Eliane Balut, Maud David, Danielle Le Strat et Laurence Struillou.
Lors d’une visite à Cité Soleil, l’un des nombreux bidonvilles de Port-au-Prince, en octobre 2007, elle rencontre les élèves d’une
petite école, Foi d’Abraham. Celle-ci a été fondée en 2004 par un instituteur du bidonville avec une équipe de 5 instituteurs haïtiens, tous bénévoles, et compte alors 80 élèves, en primaire et maternelle.
Dépourvue de moyens financiers, hébergée dans un temple protestant, n’ayant reçu de l’UNICEF qu’une dizaine de tables et 5 tableaux, celle-ci est sur le point de fermer et de mettre les élèves à la rue. Leurs familles totalement démunies ne peuvent assurer sa
pérennité. Sans le secours d’une association, l’école devra disparaître.
L’objectif principal de l’association étant l’aide aux écoles, après une étude approfondie de la situation sur le terrain – nombreuses réunions avec le directeur, Pierre Marie Casimir, l’équipe enseignante et les parents d’élèves, une rencontre avec l’inspecteur
départemental de la zone – nous décidons de prendre en charge le fonctionnement de l’école dans un premier temps puis de trouver les financements pour construire des locaux plus appropriés.
Grâce à un prêt de 4 000 €, obtenu de l’association Enfants Soleil, nous pouvons acheter des peintures et des sculptures haïtiennes dès l’hiver 2008 et organiser en Bretagne des expositions ventes, dont le bénéfice nous permet, à la rentrée 2008, d’assurer un petit déjeuner aux élèves et de financer quelques fournitures scolaires.
Le second volet de l’association est en effet la promotion de l’art haïtien et, lors de ses premiers séjours, Marie-Hélène Lestrohan
est entrée en contact avec des artistes auxquels nos ventes apportent un revenu financier substantiel.
2008-2009 : la mise en œuvre
1 - Les lieux où Soleil d'Haïti agit: CITE SOLEIL
Construit à l’origine pour accueillir quelques milliers d’ouvriers, le bidonville de Cité Soleil concentre aujourd’hui tous les maux de la société haïtienne: chômage endémique, analphabétisme, désertion des services publics, insalubrité, gangstérisme, violence armée etc. Entre 200 et 300 000 personnes s’y entassent dans des maisons délabrées.
Les environs immédiats de l'école :
2 - Nos partenaires locaux
• Le fondateur et directeur de l’école, Pierre-Marie Casimir
• L’équipe enseignante
•Le peintre David Blain, conseiller et correspondant en matière d'œuvres d'art
4 - L'action de l'association en Haïti
L'école
L’aide matérielle
A la rentrée 2009, l’école accueille près de 150 élèves.Malgré l’absence de subvention, l’association assure à chaque élève tous les manuels scolaires nécessaires, 2 cahiers pour le trimestre et un stylo à bille. Ce matériel est acheté sur place pour participer à l'économie du pays.
L'école
L’aide matérielle
A la rentrée 2009, l’école accueille près de 150 élèves.Malgré l’absence de subvention, l’association assure à chaque élève tous les manuels scolaires nécessaires, 2 cahiers pour le trimestre et un stylo à bille. Ce matériel est acheté sur place pour participer à l'économie du pays.
L’aide nutritionnelle
Un petit déjeuner est servi aux enfants. Il est bien souvent le seul repas de la journée. Nous avons dû malheureusement renoncer au 1 /4 de lait frais que nous leur servions l’an dernier, le coût en étant trop élevé ( 0,42€ par enfant ). Il a été remplacé par un fruit.Depuis l’an dernier, nous avons demandé une aide alimentaire à divers organismes :
• Plan alimentaire mondial qui n’a jamais donné suite.
• Plan national des cantines scolaires (ce dernier a assuré une aide en riz et haricots noirs de mars à juin 2009, puis a annoncé que seules les écoles publiques pourraient désormais être servies).
• Bureau Nutrition et Développement: notre dossier devait passer en commission le 14 janvier. Depuis, son directeur nous a fait savoir que l’aide alimentaire n’était plus attribuée que dans les camps.
• Une nouvelle demande a été faite au PAM en avril 2010: nous avons obtenu la même réponse : « l’aide alimentaire n’est attribuée que dans les camps. »
Le soutien pédagogique
Nous assurons aussi la formation des maîtres, et donnons 4 salaires : un salaire pour 37 élèves (dans les écoles publiques haïtiennes, et nombre d’écoles privées, les maîtres ont en charge, dans le primaire, une soixantaine d’élèves et travaillent 2 heures de plus par jour).
Comme ils sont 7 et souhaitent qu'aucun d'entre eux ne soit licencié, ils se partagent équitablement l'enveloppe mensuelle de 560 €.
Toutes ces photos ont été prises avant le séisme, dans le temple qui hébergeait l'école.
La fête de Noël
En 2009, nous avons même pu, malgré l’insécurité qui avait augmenté aux alentours des fêtes de fin d’année, réunir les élèves le 25 décembre, afin que chacun reçoive un petit cadeau. Food for the Poor nous a aidés en offrant 40 robots.
En 2009, nous avons même pu, malgré l’insécurité qui avait augmenté aux alentours des fêtes de fin d’année, réunir les élèves le 25 décembre, afin que chacun reçoive un petit cadeau. Food for the Poor nous a aidés en offrant 40 robots.
L'art
La peinture
D’une richesse inouïe, la peinture haïtienne fut remarquée par André Malraux et ne cesse
d’étonner le monde des arts. Nos expositions provoquent très souvent l’étonnement du
public et son adhésion.
Nous privilégions les peintres de rue, sans renommée: ils ne peuvent compter que sur les
associations humanitaires pour vendre leurs œuvres.
La peinture
D’une richesse inouïe, la peinture haïtienne fut remarquée par André Malraux et ne cesse
d’étonner le monde des arts. Nos expositions provoquent très souvent l’étonnement du
public et son adhésion.
Nous privilégions les peintres de rue, sans renommée: ils ne peuvent compter que sur les
associations humanitaires pour vendre leurs œuvres.
Nous proposons aussi des tableaux de peintres plus connus :
Magda Magloire
Isemorin
Des peintres de Jacmel :
Harold Saint-Jean
Gérard Lafontan
Les ferronniers d’art
Véritables dentelliers du fer, les artisans de Croix des Bouquets, tirent parti des bidons dont ils travaillent la tôle, avec pour seuls outils un marteau, un burin et un clou.
Même si leur notoriété se développe, les achats de Soleil d’Haïti représentent une part non négligeable de leur chiffre d’affaires.
Véritables dentelliers du fer, les artisans de Croix des Bouquets, tirent parti des bidons dont ils travaillent la tôle, avec pour seuls outils un marteau, un burin et un clou.
Même si leur notoriété se développe, les achats de Soleil d’Haïti représentent une part non négligeable de leur chiffre d’affaires.
Les réalisations d’urgence de l’après-séisme
Heureusement, le 12 janvier, à l'heure où le séisme a eu lieu, le bâtiment était vide. Un de ses murs s'est effondré en cassant du matériel, et les fissures le rendent désormais dangereux.
Aucun élève n'a été tué. Certaines familles ont quitté le quartier ou même la ville. Une institutrice a été blessée ainsi que le directeur qui a cependant pris rapidement des mesures pour faire construire un hangar afin de rouvrir le plus tôt possible. Le quartier, livré à la violence des détenus évadés, était plus dangereux que jamais et, dans ces conditions, maître Casimir ne voulait pas laisser les enfants traîner dans la rue. Il a pu les accueillir dès le mois de février, si bien que Foi d'Abraham a sans doute été la première école à fonctionner après la catastrophe, un mois et demi avant la rentrée officielle.
Le plus urgent était d'assurer un minimum d'aide alimentaire, le quartier étant complètement « oublié » par les
distributeurs, et de permettre aux élèves d'exprimer ce qu'ils ressentaient.L'association a envoyé 10000 € pour assurer cet accueil et financer la construction du hangar qui sera le premier bâtiment de la nouvelle école.
Une association locale qui deviendra la partenaire officielle de Soleil d’Haïti, est en train de se créer à Port-au-Prince, mais pour le moment, les ministères sont complètement désorganisés. Or une association locale dépend du Ministère des Affaires sociales. Les démarches sont en cours. Nous espérons que le bureau de cette association sera renforcé par un avocat, Maître Grégoire, qui est le conseiller juridique de Soleil d’Haïti à Port-au-Prince.
Heureusement, le 12 janvier, à l'heure où le séisme a eu lieu, le bâtiment était vide. Un de ses murs s'est effondré en cassant du matériel, et les fissures le rendent désormais dangereux.
Aucun élève n'a été tué. Certaines familles ont quitté le quartier ou même la ville. Une institutrice a été blessée ainsi que le directeur qui a cependant pris rapidement des mesures pour faire construire un hangar afin de rouvrir le plus tôt possible. Le quartier, livré à la violence des détenus évadés, était plus dangereux que jamais et, dans ces conditions, maître Casimir ne voulait pas laisser les enfants traîner dans la rue. Il a pu les accueillir dès le mois de février, si bien que Foi d'Abraham a sans doute été la première école à fonctionner après la catastrophe, un mois et demi avant la rentrée officielle.
Le plus urgent était d'assurer un minimum d'aide alimentaire, le quartier étant complètement « oublié » par les
distributeurs, et de permettre aux élèves d'exprimer ce qu'ils ressentaient.L'association a envoyé 10000 € pour assurer cet accueil et financer la construction du hangar qui sera le premier bâtiment de la nouvelle école.
Une association locale qui deviendra la partenaire officielle de Soleil d’Haïti, est en train de se créer à Port-au-Prince, mais pour le moment, les ministères sont complètement désorganisés. Or une association locale dépend du Ministère des Affaires sociales. Les démarches sont en cours. Nous espérons que le bureau de cette association sera renforcé par un avocat, Maître Grégoire, qui est le conseiller juridique de Soleil d’Haïti à Port-au-Prince.